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Le système à came Pellaton d'IWC

Calibre "IWC"

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Fonctionnement

iwc1.png (132 Ko) Le dispositif réducteur ne comporte qu'une roue nommée " roue automatique " B" dont le pourtour est garni de dents triangulaires.
Le pignon solidaire de la roue B" engrène avec la roue de couronne.
Les mouvements de la masse oscillante sont transmis à la roue automatique, grâce à la came fixée sous la masse, par l'intermédiaire de l'ingénieux bras automatique (B') et de ses deux cliquets.

A l'opposé de son pivotement, la plaque de base du bras automatique se divise, formant une large "fourchette".
A chaque extrémité de cette fourchette est fixée une goupille sur laquelle tourne librement un galet (o et o').
Lorsque le bras automatique est en place, les "becs" des cliquets, grâce à l'action du ressort R, sont maintenus en contact avec les dents triangulaires de la roue B".

Que le rotor tourne à droite ou à gauche, la came dont le pourtour agit sur les galets, fait osciller le bras automatique, car il oblige les galets à se rapprocher et à s'éloigner alternativement du centre du mouvement.

Lorsque la came oblige les extrémités du bras portant les galets à se rapprocher de la roue B", le petit cliquet (C') se déplace dans le sens de la flèche (fig. 1) et entraîne la roue automatique dans son mouvement ; celle-ci avance de la valeur angulaire de quelques dents, assurant le remontage automatique, puisque le pignon solidaire de la roue B" engrène avec la roue de couronne.
Simultanément, le grand cliquet dont le point de pivotement se rapproche de la roue, se déplace en sens contraire du petit cliquet ; il fait " décliquetage " sur quelques dents de la roue automatique qui ne peut reculer ; le petit cliquet l'en empêche.

iwc2.png (16 Ko) Puis, sitôt que la " pointe " de la came a passé le galet o' qu'elle conduisait, une des courbes de la came, selon le sens de rotation, agit sur le galet o, obligeant l'extrémité du bras automatique à s'éloigner de la roue ; les cliquets sont alors entraînés en sens contraire.

Le grand cliquet fait tourner la roue automatique en avant, de quelques dents (fig. 2), tandis que le petit cliquet recule ; son " bec "fait alors " décliquetage " sur quelques dents de la roue.

Dans cet ingénieux dispositif, les cliquets remplissent, à tour de rôle, les fonctions d'armage et de retenue.

Le rotor " remonte dans les deux sens ", sans mouvement inverseur ; le bras automatique étant animé d'un mouvement alternatif identique, que le rotor tourne à gauche ou à droite. Lorsqu'on remonte la montre manuellement, seule la roue automatique est entraînée.

En effet, les dents triangulaires de celle-ci, entraînée à droite par la roue de couronne, soulèvent, au passage, les " becs " des cliquets et, de ce fait, le bras automatique n'est pas sollicité.

 

 

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Dans ce calibre, il est possible de désarmer le ressort de barillet sans aucun " démontage "; il suffit de soulever le petit cliquet jusqu'à ce que son extrémité s'accroche dans le "cran" ménagé à l'arrière du grand cliquet (fig. 3), libérant ainsi la roue automatique.

On peut alors désarmer le ressort de barillet comme s'il s'agissait d'une pièce sans remontage automatique.
La remise en fonction des cliquets s'opère ensuite automatiquement lors d'une prochaine rotation de la masse.

En effet, lorsque, par suite de la rotation de la masse oscillante, la came actionne le bras automatique, le "bec" du grand cliquet rencontre les dents triangulaires de la roue automatique; le grand cliquet se soulève et libère le petit cliquet qui reprend automatiquement contact avec les dents de la roue automatique et agit de nouveau.



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