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Historique de la maison d'horlogerie Oris



NouveautEs par annEe

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2010

Le grand bâtiment rouge pâle datant du début des années 20 saute aux yeux. L'inscription «Oris Made in Switzerland» s'étale bien visiblement sur la façade de l'entreprise bâloise sise à Hölstein, petit village de la vallée de Waldenburg. Oris, c'est également le ruisseau qui coule dans un vallon voisin et qui a donné son nom à l'entreprise depuis sa fondation, en 1904.

Tout commença en 1904 lorsque Paul Cattin et Georges Christian fondèrent la manufacture horlogère. Ils commencèrent avec 24 employés; en 1906 déjà, ils ouvrirent la première des dix succursales qu'ils possédèrent plus tard en Suisse.
En 1910, Oris occupe déjà plus de 300 employés et se positionne ainsi comme le plus gros employeur de la région. Dès 1925, avec son propre atelier de galvanisation, l'entreprise se forge rapidement une réputation de fabricant de produits de haute qualité. Georges Christian décède en 1927 et l'entreprise en nom propre se transforme bientôt en société anonyme.
En 1938, Oris pose un nouveau jalon dans l'histoire de l'entreprise avec son premier calendrier à aiguille («pointer date») et Oris se fait en outre un nom de fabricant de réveils de qualité à partir de 1941, par exemple par le développement de son célèbre réveil 8 jours (réserve de marche de 8 jours). Nombre de ces réveils fonctionnent et sonnent encore aujourd'hui chez les amateurs de belles mécaniques.
L'entreprise poursuit son développement et lance en 1952 son premier mouvement automatique avec affichage de la réserve de marche (calibre 601). L'ascension de la marque est fondée sur le développement de mouvements particuliers, associé à des technologies de production intelligemment conçues: en 1966 par exemple, elle lance son calibre automatique 645 à 25 rubis et échappement à ancre empierré, célèbre dans le monde entier; deux ans plus tard, son mouvement 652 obtient le certificat de chronomètre de l'«Observatoire astronomique et chronométrique» de Neuchâtel.

En 1970 est mis sur le marché le premier chronographe sous le nom de Chronoris. Les actions de l'entreprise sont vendues en 1970 au plus grand groupe horloger de Suisse, l'ancien groupe ASUAG (l'actuel Swatch Group).
Bien qu'elle aussi ait produit des montres à quartz meilleur marché pendant un certain temps, Oris ne fut pas en mesure d'échapper au sort général de l'industrie horlogère suisse: vers la fin des années 70, les montres à quartz bon marché produites en Asie supplantèrent de plus en plus les mouvements mécaniques et il fallut licencier du personnel.

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Une coupure radicale intervint en 1982: la manufacture horlogère fut reprise par une procédure de management-buyout par Rolf Portmann et Ulrich Herzog, l'effectif du personnel fut réduit de 250 à 45 collaborateurs et la nouvelle direction misa dès lors à nouveau sur la carte de la mécanique; la manufacture complète fut abandonnée en faveur de la collaboration avec des sous-traitants.
Bien que la gestion de l'entreprise ait été alors perçue comme ambitieuse, cette stratégie s'est développée avec grand succès jusqu'à nos jours. Le besoin de montres mécaniques qui s'est révélé à cette époque au Japon a contribué à ce succès.

Depuis lors, Oris s'est parfaitement intégrée à l'industrie horlogère et occupe la place de leader de la production des montres mécaniques jusqu'à CHF 4'000.–. Hölstein est aujourd'hui, outre le siège de la direction et du marketing, le centre du contrôle de qualité de la marque: dans le bâtiment des ateliers où jadis les grosses étampeuses produisaient les pièces des mouvements, des collaborateurs contrôlent maintenant les composants avant leur envoi à l'assemblage, effectué lui aussi à l'extérieur.
Le montage des bracelets et l'emballage des montres pour leur expédition sont également réalisés à Hölstein.