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L'échappement à détente

L'échappement à détente apparu vers le XVIIIe siècle lorsque des nations maritimes firent des concours pour la construction d'un instrument horaire le plus précis possible, permettant la détermination la plus sûre de la position géographique en mer.

C'est pour cette raison que l'on trouvera cet échappement surtout dans les chronomètres de marine.

L'échappement à détente fait partie de la classe des échappement libres.

Par rapport à l'échappement à ancre suisse (également classe des échappements libres) 3 différences notable sont à relever :

1) Les 2 échappements ont une pièce intermédiaire qui a pour fonction dans :

  • L'échappement à détente, uniquement l'arrêt de la roue d'échappement
  • L'échappement à ancre suisse, l'arrêt de la roue mais également la transmission de l'énergie de la force motrice au balancier.

2) Impulsion au balancier :

  • Dans l'échappement à détente, le balancier ne reçoit qu'une impulsion par oscillation.
  • Dans l'échappement à ancre suisse, le balancier reçoit deux impulsions par oscillation

3) Transmission de l'impulsion à l'organe régulateur :

  • Dans l'échappement à détente, l'impulsion est effectuée par la roue d'échappement
  • Dans l'échappement à ancre suisse, l'impulsion est effectuée par l'ancre

Dans la classe des échappements libres, celui à détente a le meilleur rendement mécanique.

Tourbillon Girard-Perregaux

Tourbillon Girard-Perregaux muni d'un échappement à détente


Fonctionnement


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