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Glashütte Original

 

 

 


Les nouveautés 2002 des montres Glashütte Original

Glashütte Original - Alfred Helwig Tourbillon 2

Un chef-d'oeuvre de l'horlogerie allemande de précision trouve un digne successeur à l'occasion du Salon de l'horlogerie de Bâle de 2001.

Tourbillon Alfred Helwig

Tout comme le premier tourbillon Helwig, le nouveau chef-d'oeuvre se distingue par un affichage décentralisé des heures et des minutes et un tourbillon des minutes volant posé côté cadran.
C'est vers 1920, à Glashütte, que le maître-horloger Alfred Helwig a mis au point cette construction de tourbillon à paliers unilatéraux. Un mécanisme différentiel de construction sophistiquée permet en outre d'afficher l'énergie de remontage restante du mouvement de manufacture calibre 41-02
Le marquage de l'affichage sur un fin cadran guilloché dans un argent luxueux renvoie à cette occasion à l'histoire de la manufacture d'horlogerie de Glashütte.
Dès le XXe` siècle, les chronomètres de marine et les montres d'observation étaient dotées des affichages < Auf> (remonté) und < Ab> (dechargé). Equipée en plus d'un affichage rétrograde de la date, le tourbillon 2 Alfred Helwig rejoint les rangs des grandes complications de l'horlogerie allemande de précision provenant de la manufacture Glashütte Original.
Ce modèle est limité à 25 exemplaires dans le monde entier.

calibre 41-02

Mouvement à remontage manuel calibre 41-02 Diamètre 30,95 mm Hauteur de construction 5,5 mm (sans cage de tourbillon)
Fréquence d'oscillation 3 Hz = 21.600 alternances/heure
Durée de marche après remontage total 48 heures
Balancier à vis avec 18 vis à poids, Spiral Spiral Breguet Pierres 35 pierres chassées, 2 diamants
Affichages Heures et minutes décentralisées à 6 heures Indication de secondes sur cage de tourbillon à 12 h. Indication sectorielle de la réserve de marche à 4 h.
Indication rétrograde de la date à 8 heures

Glashütte Original PanoRetroGraph

Cette pièce date de la foire de Bâle 2000, mais je vous la présente quand même car je la trouve intéressante ainsi que son mouvement.

La date panorama à quatre heures bien connue, mais d'une très grande sophistication technique. Cette indication marquante et parfaitement lisible justifie le premier volet du nom, «Pano».

Glashütte Original PanoRetroGraph

D'autre part,, au-dessus de la grande date s'affichent fièrement les échelles d'un totalisateur sectoriel de 30 minutes. Sa ou - pour être plus précis - ses aiguilles respectives tournent derrière le cadran. Elles sont de longueurs différentes et s'inscrivent donc exactement dans l'évidement respectif.
Ce compteur est l'élément essentiel de ce «Graph» positionné sur le côté gauche du cadran. Derrière se dissimule, comme la dernière syllabe le trahit, un chronographe.
Le mouvement à remontage manuel de 7,2 mm et 32 mm de diamètre possède un rochet classique pour commander les différentes fonctions. Celles-ci comprennent naturellement, comme d'habitude, le démarrage, l'arrêt et la remise à zéro des aiguilles respectives. Mais il s'y ajoute aussi un pratique mécanisme de retour en vol (fly-back), qui permet de faire redémarrer le chronographe plusieurs fois sans arrêt préalable.
Enfin, l'élément véritablement novateur de cette montre-bracelet raffinée en platine, qui ne sera tout d'abord fabriquée qu'en une édition limitée à 50 exemplaires seulement, se dissimule derrière le terme «Retro».

Glashütte Original PanoRetroGraph mouvement

Le « PanoRetroGraph» justifie cette notion par une fonction tout à fait particulière, encore jamais réalisée à ce jour dans l'horlogerie mécanique : si on le désire, le chronographe ne mesure en effet pas seulement en avant, mais aussi en arrière. Ceci est rendu possible par un dispositif d'inversion complexe et qui exclut toute erreur de commande. Une couronne permet de régler au préalable des durées de compte à rebours (count-down) d'au maximum trente minutes.
Après le démarrage - chose absolument inhabituelle - les aiguilles du chronographe et du compteur tournent vers la gauche. Pour que l'on n'oublie évidemment pas la fin de l'intervalle présélectionné, un bruit discret, mais malgré tout nettement perceptible, un petit marteau frappe trois fois le timbre qui cerne le mouvement.
Le mécanisme obtient son énergie indispensable stockée dans un petit ressort lame lors du démarrage de la marche arrière.