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Du «Patrimoine Horloger» comme écran

 

Par Hervé MUNZ

Il en est de la mémoire et du patrimoine comme de la traditon. S’ils n’existent pas sans invention, ils tirent leur efficacité symbolique de l’invisibilité du processus qui les fait naître. (Rautenberg 2003: 152)

Une ambivalence structurelle préside à la mise en oeuvre de toute patrimonialisation. En choisissant préalablement les propriétés constitutives de ce qu’elle qualifie, l’opération patrimoniale engendre nécessairement des partages, des clivages, des exclusions et produit inévitablement des restes. Le «patrimoine» est, à ce titre, le fruit d’un processus qui fait voir autant qu’il voile. La métaphore de l’écran permet de penser conjointement les actions de mise en visibilité, de mise à l’écart et de masquage qui s’opèrent dans les entreprises de patrimonialisation. Il s’agit ici de questionner la «matrice patrimoniale» qui a été formée, en un peu plus de vingt ans, dans le champ horloger de l’Arc jurassien suisse et qui y conditionne désormais nombre de pratiques et de discours. Le «patrimoine horloger» est envisagé comme un écran qui concrétise une tension permanente entre les pôles du montrer et du cacher.

A l’écran
Les marques horlogères déploient aujourd’hui, à l’interne, de nombreuses techniques et stratégies pour «fabriquer» et promouvoir leur «patrimoine». Celui-ci leur permet d’authentifier leur pratique et de valoriser leur nom. Un tel phénomène remonte à la première moitié des années 1980, période durant laquelle le «patrimoine horloger» est progressivement sorti de la sphère des musées publics pour investir l’espace privé des firmes horlogères. Depuis lors, ces dernières créent leur «musée d’entreprise», «galerie du patrimoine», «centre d’exposition», «Time Gallery», «Show-room» ou «muséo-boutique».
La première à ouvrir un tel espace est Omega en 1983 (Courvoisier et Courvoisier 2010). Elle est bientôt rejointe notamment par Audemars-Piguet en 1990, Girard-Perregaux en 1991, Longines en 1992, Patek Philippe en 2001, Chopard en 2006, Swatch Group en 2006 (création d’une «Cité du temps» à Genève), Jaeger-Lecoultre en 2007 et Tag Heuer en 2008.

musée OmegaCes espaces d’exposition sont autant de vitrines qui mettent en valeur les modèles et les documents historiques des marques ou les collections personnelles de leur propriétaire. De nombreuses entreprises ont également installé leur usine, leur «espace client» ou leur musée dans des bâtiments classés voire déjà consacrés monuments (par ex. Ebel, Montblanc, FP Journe, Bovet). En outre, depuis une vingtaine d’années, les marques «de renom» dotent leurs départements de communication de «bureaux du patrimoine»; engagent des historiens chargés de nourrir leur marketing en y apportant une caution scientifique; organisent et valorisent leurs fonds d’archives; commandent l’écriture de monographies sur leur histoire; affichent leur «patrimoine» sur leurs publicités. Leurs musées respectifs fonctionnent désormais comme compléments incontournables aux visites d’usines qu’elles mettent sur pied. Elles y dévoilent «leurs horlogers» au travail et y théâtralisent les différents ateliers comme des dioramas vivants.Plus récemment, nombre d’entre elles ont ajouté sur leurs sites internet des rubriques intitulées «patrimoine» ou «savoir-faire» sous lesquelles elles proposent des films promotionnels dont un des thèmes récurrents est la «transmission».

Dans cette même dynamique, les marques «de prestige» célèbrent l’horlogerie «traditionnelle» et les «métiers anciens» qu’elles associent aux mécanismes à complications et à l’artisanat. Elles commémorent leurs vieux modèles en les refabriquant, lancent de nouvelles collections dénommées Patrimony, Heritage, Traditional, ouvrent des ateliers dévolus à la sauvegarde des spécialités techniques et des métiers d’art. Enfin, ces marques revendiquent également leur appartenance à l’histoire en créant des fondations qui ont pour but de promouvoir et de sauvegarder le «patrimoine horloger» (par exemple la Fondation de la Haute Horlogerie lancée en 2005 par le groupe de luxe Richemont, Audemars Piguet et Girard Perregaux; la fondation Time Aeon conçue également en 2005 par les créateurs de la marque Greubel Forsey et les horlogers indépendants Dufour, Halter et Voutilainen). Une telle surenchère prouve, en définitive, que le «patrimoine» constitue une ressource pour la requalification du passé des marques et opère comme un marqueur permettant la distinction et le positionnement de celles-ci dans la hiérarchie horlogère.

Par ailleurs, le «patrimoine horloger» subit une importante mutation à la fin des années 1990. Les autorités publiques, les milieux associatifs et le monde politique de l’Arc jurassien suisse perçoivent alors le potentiel d’attrait touristique que cristallisaient les traces de l’histoire horlogère, intégrant progressivement le «patrimoine horloger» au champ de l’action publique et du développement territorial. Il devient ainsi un enjeu pour la valorisation des communes et des régions. Preuves en sont les nombreux projets qui, de 1997 à 2012, conduisent diverses entités territoriales à promouvoir l’histoire locale en revendiquant la mise en valeur de leur «patrimoine horloger». Ainsi, en 1997, le Réseau des villes de l’Arc jurassien crée une association appelée Arc Jurassien Tourisme qui lance, dès 1998, un projet intitulé La Route de l’horlogerie. Il s’agit d’un circuit touristique de deux cents kilomètres, jalonné de diverses étapes qui évoquent l’histoire de l’horlogerie en Suisse. Ce circuit devient la pierre angulaire d’une destination touristique baptisée Watch Valley que l’association conçoit en 2000. Une année plus tard est inaugurée la Fondation horlogère de Porrentruy chargée de promouvoir et de sauvegarder le «patrimoine horloger jurassien». Depuis une dizaine d’années, elle organise, entre autres, des expositions, des projets de restauration de garde-temps et des salons professionnels dans le canton du Jura. Malgré un succès initial, Watch Valley n’obtient pas la reconnaissance escomptée auprès du public. Sans que le projet soit immédiatement considéré comme un échec (il ne sera abandonné qu’en 2009), il suscite une réaction qui préside à l’entrée du «patrimoine horloger» dans l’arène politique neuchâteloise. Ainsi, le 25 mars 2003, le Grand Conseil neuchâtelois accepte une motion déposée en 2002 par deux députés qui réclament la «mise en valeur du patrimoine horloger du Pays de Neuchâtel»1. Cette intervention politique donne lieu à la réalisation d’un inventaire cantonal du «patrimoine horloger» (2004) et à la publication d’un ouvrage scientifique (Bujard et Tissot 2008).
Entre 2004 et 2012, différents circuits touristiques centrés sur l’histoire horlogère font leur apparition dans plusieurs communes et cantons de l’Arc jurassien. Des «parcours horlogers» sont inaugurés à Saint-Imier en 2003 (rafraîchis en 2012), au Locle en 2004 et à Porrentruy en 2007.

jphLa Route de l’horlogerie du canton du Jura, portée par la Fondation horlogère de Porrentruy et Jura tourisme, voit le jour en 2011: elle propose une visite des différents musées et entreprises horlogères situés dans les trois districts jurassiens. En 2012, c’est au tour de Tourisme Genève de revendiquer sa «route» en inaugurant, à l’initiative du magazine horloger GMT, le Geneva Watch Tour. Cet itinéraire promène les touristes de boutiques de luxe en monuments qui attestent de l’ancrage historique de l’horlogerie à Genève. Parallèlement à la création de ces itinéraires horlogers, les villes de La Chaux-de-Fonds et du Locle élaborent, dès 2004, leur projet d’inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco pour la qualité de leur architecture urbaine en damier, «construite par et pour l’horlogerie»2. Soumise en 2007 et couronnée par une inscription en 2009, leur candidature initie une forme d’émulation régionale pour le «patrimoine horloger». Différentes associations locales célèbrent alors les deux cités à travers l’organisation de Journées du patrimoine horloger (dès 2007) et de Journées de la métropole horlogère (dès 2008). La Vallée de Joux, quant à elle, décide de redynamiser son Espace horloger en 2011, premier musée horloger vaudois inauguré en 1996, géré par une fondation d’acteurs publics et privés, qui rouvre ses portes après transformations au début de l’été 2012. Enfin, en septembre de la même année, la Confédération helvétique, via l’Office fédéral de la culture, publie la liste du Patrimoine immatériel suisse sur laquelle sont inscrits les «savoir-faire liés à l’horlogerie de prestige» reconnus comme des «traditions vivantes» situées dans les cantons de Bâle-Campagne, Berne, Genève, Jura, Neuchâtel, Soleure, Schaffhouse et Vaud.

En bordure d’écran
La plupart des actions, espaces et événements qui lient la notion polymorphe de «patrimoine culturel» à l’activité horlogère ne remontent pas à plus de vingt-cinq ans. La majorité des musées de marques horlogères, par exemple, sont apparus entre le milieu des années 1980 et la première décennie des années 2000, ce qui est surprenant pour une activité habituellement présentée comme vieille de près de quatre siècles. Quels enjeux cristallisent ces récents efforts de patrimonialisation dans l’Arc jurassien ?
Deux analyses nous révèlent dans quels cadres et sous quelles conditions la «matrice patrimoniale» de l’horlogerie suisse a émergé et s’est diffusée3. Premièrement, il est possible de décrire de manière synthétique l’avènement de cette «matrice» comme l’effet d’une rupture (Munz 2011a).
Dès 1974, à la suite du premier choc pétrolier, l’industrie suisse de la montre mécanique fut ébranlée par une importante crise structurelle. La forte appréciation du franc suisse, l’essor de la concurrence internationale, le manque de compétitivité des structures de production horlogère, la perte progressive d’importants marchés tels que les Etats-Unis et, dans un second temps, l’industrialisation de la montre à quartz par la concurrence nippone furent au nombre des facteurs qui précipitèrent la débâcle économique et sociale de l’horlogerie helvétique. En moins de dix ans, le nombre d’ouvriers qui y travaillaient fut réduit de deux tiers et nombre d’observateurs pensèrent que ne se produiraient bientôt plus de montres dans l’Arc jurassien. Dans la première moitié des années 1980, la restructuration de la branche, le regain d’intérêt pour l’horlogerie mécanique, le repositionnement de cette dernière dans la gamme des produits de luxe puis, quelques années plus tard, le succès de la montre à quartz Swatch firent revenir l’industrie horlogère suisse sur le devant de la scène internationale.

le locleLa renaissance de la montre mécanique fut alors soutenue par une dynamique d’«ancestralisation» de la pratique nourrie par différents régimes d’«invention de la tradition» (Hobsbawm 1995). La convocation du «patrimoine» permit à l’industrie horlogère d’effacer les séquelles de la crise, de s’approprier ce qui restait de son passé, de marquer sa continuité à travers le temps et d’établir ainsi la nouvelle légitimité de ses produits dans le monde. Deuxièmement, les modalités par lesquelles les régions et les villes se sont approprié leur «patrimoine horloger» ont été encadrées par des logiques de concurrence. En témoigne la course engagée depuis une quinzaine d’années entre diverses entités territoriales qui ont successivement inventé des labels de certification pour caractériser leur spécialisation horlogère.
Tour à tour, selon des degrés de formalité variables, l’Arc jurassien s’est lui-même baptisé «Watch Valley» ou «Pays de la précision»; les montagnes neuchâteloises, «Pays de la chronométrie», «berceau de l’horlogerie helvétique» ou «berceau mondial de l’industrie horlogère»; la Vallée de Joux, «Vallée des complications»; Le Locle, «Cité de la précision»; La Chaux-de-Fonds, «Métropole horlogère»; Bienne, «Watch City» et Genève, «Capitale mondiale de la haute horlogerie». A mesure que l’une ou l’autre de ces entités revendiquait la propriété d’un morceau de patrimoine, sa démarche se trouvait diffractée dans un jeu de reflets qui entraînait le repositionnement des autres, soucieuses chacune de rendre leur particularité visible (Munz 2012).

Le projet Watch Valley capitalisa sur «la thématique de l’horlogerie pour se différencier des autres régions suisses»4. Dans le canton de Neuchâtel, un geste politique fit du «patrimoine horloger» un outil de valorisation touristique «plus spécifique et ciblé que le concept régional et grand public de Watch Valley» (Spoletini et Houlmann 2002). La candidature onusienne de La Chaux-de-Fonds et du Locle raviva plus ou moins directement les fractures entre le haut et le bas du canton, les Montagnes et le Littoral, l’Arc jurassien et l’Arc lémanique. Témoin d’importants enjeux sociopolitiques, la spécificité patrimoniale d’un lieu ou d’une région s’établit souvent à partir d’une opération de mise à distance d’un territoire concurrent qui agit comme repoussoir et faire-valoir. Au demeurant, les recompositions territoriales qu’indui sent ces formes de revendication respectent majoritairement les contours administratifs des découpages communaux ou cantonaux et sont systématiquement contenues à l’intérieur des frontières suisses.

Faire écran
En montrant, les stratégies de patrimonialisation cachent. Cadrant les aspects les plus éclatants de l’horlogerie, elles font écran à un ensemble d’éléments qui ont façonné et façonnent encore cette dernière. Elles qualifient en premier lieu la pratique horlogère comme une tradition spécifiquement suisse, rendant invisibles les territoires horlogers limitrophes (France, Allemagne du Sud) et le rôle que les communautés de travail immigrées (notamment française et italienne) ont joué dans l’histoire de l’horlogerie helvétique (Garufo 2011). De plus, elles font fi de la mobilité transnationale des horlogers constitutive de l’horlogerie en Suisse et de son ancrage dans l’Arc jurassien. Les frontières du «patrimoine horloger» redoublent ainsi celles du territoire et de l’identité suisse (Munz 2011b). Cela surprend d’autant plus qu’actuellement la main-d’oeuvre frontalière étrangère, provenant principalement de France voisine, joue un rôle décisif dans la dynamique de production des garde-temps Swiss made.

Les statistiques de l’année 2008 (OSTAJ 2011) l’attestent. Cette année-là, les effectifs de l’industrie horlogère suisse sont composés de 31,4% de travailleurs frontaliers étrangers. Ces chiffres varient significativement selon les cantons considérés: dans le canton de Vaud, par exemple, les frontaliers composent 61% des effectifs horlogers. L’ampleur d’un tel phénomène prouve qu’aujourd’hui, c’est bien l’Arc jurassien en tant qu’espace transfrontalier qui forme un territoire horloger. En second lieu, nombreux sont les usages du «patrimoine horloger» qui focalisent sur la production de luxe, favorisant ainsi une acception élitaire de l’activité. Sont promus la «Haute horlogerie», l’«horlogerie précieuse», «l’horlogerie de prestige», «l’artisanat d’art». Ces mises en image sont systématiquement centrées sur les «happy few» de la «Watch Culture», soit les marques de très-haut-de-gamme et les créateurs les plus renommés. Elles surclassent ainsi la frange la plus valorisée des horlogers. Le motif des «métiers hautement qualifiés» nécessaires à la conception, la fabrication ou l’entretien d’une montre se trouve régulièrement convoqué. Ressortent ainsi les figures de l’artisan ou de l’ouvrier aux mains d’or, passionnés, se consacrant à la fabrication de montres singulières, personnalisées par la qualité de leur geste5. Des telles images masquent néanmoins un fait central: en 2011 (CP 2012), sur les 52’803 personnes qui travaillent dans l’industrie horlogère suisse, 74,32% d’entre elles font partie de la catégorie «personnel de production», laquelle est elle-même composée de 44,6% de collaborateurs «sans qualification» (sans titre, sans diplôme ou semi-qualifiés) et principalement formés sur le tas. Dire que les horlogers ou les titulaires d’un diplôme de métier ne sont aujourd’hui pas légion dans les marques et les manufactures horlogères est donc un euphémisme.

Epilogue en abyme Au vu de ce qui précède, les diverses mises en patrimoine de l’horlogerie opèrent comme autant de filtres qui «purifient» son histoire et son actualité, en neutralisant tout ce qu’elles ont de contradictoire, de conflictuel, de douloureux. Lisse comme un écran, le «patrimoine horloger» est le fruit d’une recomposition. Une telle analyse est donc une invitation à pratiquer le «hors-champ» comme posture méthodologique. Celle-ci prend en compte ce qui se passe autour et au-delà des écrans sur lesquels le patrimoine est mis en scène, en soulignant la dimension arbitraire des gestes de sélection qui organisent sa fabrication. Cependant, une telle posture est ambivalente parce qu’en rendant visible ce qui n’est pas montré ou caché, le chercheur effectue également des arbitrages et des choix. Il fait ainsi du hors-champ étudié un nouvel écran, en filigrane duquel s’esquissent de nouveaux hors-champs.

MUNZ, Hervé, 2013. « Du "patrimoine horloger" comme écran », in Gonseth, Marc-Olivier, Knodel, Bernard, Laville, Yann et Mayor, Grégoire, Hors-Champs. Catalogue d'exposition. Neuchâtel : Musée d’ethnographie, pp.154-159.

1 Motion consultable sur le site du canton de Neuchâtel. [http://www.ne.ch/neat/site/jsp/rubrique/rubrique.jsp?DocId=4247, motion 02.135 · consulté en ligne le 29 janvier 2013]
2 Dossier de candidature «La Chaux-de-Fonds / Le Locle urbanisme horloger», p. 323. [http://www.urbanismehorloger.
ch/d2wfiles/document/306/8023/0/dossier%20complet-light.pdf · consulté en ligne le 29 janvier 2013]
3 Je n’affirme pas ici que la catégorie de «patrimoine horloger» est apparue il y a trente ans, ni que ce qu’elle désigne
date de cette période-là. Je souligne seulement que, dans son utilisation actuelle en Suisse, elle matérialise le produit
de transformations sociales dont les prémices se situent dans la première moitié des années quatre-vingt.
4 Site de l’Association régionale Jura-Bienne. [http://www.arjb.ch/f/mandats/?sub=8&cid=143 · consulté en ligne le 3 octobre 2012]
5 Le terme de «geste» retrouve ici le sens que lui conférait l’ancien français, à savoir celui de «haut fait», voir l’article
«geste» in: Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994. [http://atilf.atilf.fr/tlf.htm · consulté en ligne le
16 septembre 2012]

Bibliographie
BUJARD Jacques et Laurent TISSOT, éds. 2008. Le Pays de Neuchâtel et son patrimoine horloger. Chézard-St-Martin:
Ed. de la Chatière.
CONVENTION PATRONALE DE L’INDUSTRIE HORLOGÈRE SUISSE (CP). 2012. Recensement 2011 du personnel et des entreprises des industries horlogère et microtechnique suisses (au 30 septembre 2011). La Chaux-de-Fonds, le 20 juin 2012.
COURVOISIER François et Fabienne COURVOISIER. 2010. «Le musée d’entreprise horlogère, instrument de communication des marques». La Lettre de l’OCIM (Dijon) 127. [http://ocim.revues.org/190 · consulté en ligne le 1er octobre 2012]
GARUFO Francesco. 2011. L’emploi du temps: l’industrie horlogère suisse et l’immigration (1930-1980). Neuchâtel: Université de Neuchâtel. [thèse de doctorat]
HOBSBAWM Eric. 1995. «Inventer des traditions». Enquête 2. («Usages de la tradition») [http://enquete.revues.org/document319.html%20 · consulté en ligne le 02 octobre 2012]
MUNZ Hervé. 2011a. «L’artisanat traditionnel dans l’horlogerie suisse: une catégorie introuvable ?». Folklore suisse, Bulletin de la Société suisse des traditions populaires (Bâle) 101/1 (mars): 8-13.
2011b. «Les (im)mobiles frontières du patrimoine horloger de l’Arc jurassien», in: WASTL-WALTER Doris et Patrick RERAT, éds. Géo-Regards: mobilité et développement transfrontalier. Neuchâtel: Société neuchâteloise de géographie/Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel/Alphil, pp. 43-58.
2012. «La fabrication et les usages politiques du “patrimoine horloger” dans le Pays de Neuchâtel». ethnographiques.org 24 (juillet). («Ethnographies des pratiques patrimoniales: temporalités, territoires, communautés») [http://www.ethnographiques.org/2012/Munz · consulté en ligne le 17 décembre 2012]
OFFICE STATISTIQUE TRANSFRONTALIER DE L’ARC JURASSIEN (OSTAJ). 2011. L’horlogerie dans l’Arc jurassien: un portrait en chiffres.
Besançon et Neuchâtel: OSTAJ.
RAUTENBERG Michel. 2003. La rupture patrimoniale. Paris: A la croisée.
SPOLETINI Giovanni et Viviane HOULMANN. 2002. «Mise en valeur du patrimoine horloger du Pays de Neuchâtel». Motion déposée au Grand Conseil du Canton de Neuchâtel. Neuchâtel, 24 juin 2002.
Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994. [http://atilf.atilf.fr/tlf.htm · consulté en ligne le 16 septembre 2012]

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