logo horlogerie-suisse horlogerie-suisse



Christophe Claret

 

Nouveautés 2012 des montres Christophe Claret


Christophe Claret X-TREM-1

Christophe Claret X-TREM-1Le pari est audacieux, voire un peu fou : en effet, comment introduire des champs magnétiques - les pires ennemis de la mécanique horlogère - au cœur d’une montre ? C’est ce que ne manqueront pas de dire tous les connaisseurs de la branche. Et pourtant, Christophe Claret l’a fait ! Comment ? Au moyen d’un système composé de deux petites sphères d’acier - évidées pour plus de légèreté - lesquelles, isolées à l’intérieur de deux tubes de saphir placés à droite et à gauche de la carrure, se meuvent portés par les champs magnétiques générés par deux aimants miniatures tractés par des câbles.
Pour être précis, il s’agit en fait d’un fil extrêmement fin, très résistant, de la soie tressée telle qu’utilisée dans la chirurgie réparatrice. La résistance du fil a été testée à la Manufacture Claret sur un système en accéléré correspondant à 6 ans de fonctionnement.
Les sphères, qui paraissent flotter à l’intérieur des deux tubes, n’ont aucune connexion mécanique avec le mouvement, ce qui renforce le côté mystérieux de la montre. « Nous avons développé cette technologie avec la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion du canton de Vaud (HEIG-VD), à Yverdon-les-Bains, et l’équipe du professeur Besson. Le système est parfaitement au point. Les champs magnétiques ont été dirigés de manière à ce qu’ils n’aient aucune influence sur le mécanisme en dehors de la tâche qui leur est demandée », explique Christophe Claret.
Le projet initial, au demeurant très différent de celui qui est présenté aujourd’hui, a été proposé à Christophe Claret par deux horlogers neuchâtelois, Frédéric Richard et Olivier Randin. Celui-ci, trouvant l’idée de base originale, a décidé d’en acquérir les droits, comprenant notamment un brevet.
Le système d’affichage par sphère « flottante » de l’X-TREM-1 n’est pas le seul à relever de la prouesse technique. L’ensemble de la construction et des finitions de ce garde-temps répondent aux exigences extrêmes qui ont toujours été celles de Christophe Claret. Pour la platine curvexe en trois dimensions, de même que pour les ponts, c’est du titane ultra-léger qui a été utilisé. Ergonomie et réduction des volumes ont guidé le créateur dans ses choix. Il s’agit d’une première pour un calibre aussi complexe, qui plus est en titane.
Christophe Claret X-TREM-1 movementLa boîte, elle, est composée de titane et d’or gris ou rose ou platine, produite dans une série limitée de 8 pièces par modèle. Quant au tourbillon volant, il est muni d’un double roulement à billes en céramique afin d’accroître sa résistance aux chocs. Il a été incliné à 30 degrés, afin de le rendre encore plus visible pour le porteur.
La montre, à remontage manuel, est alimentée en énergie par deux barillets. Une nécessité en l’occurrence, car ils permettent l’utilisation d’un affichage gourmand en énergie sans perturber la marche du tourbillon, et donc de la montre.
Le premier barillet est réservé au tourbillon, le second à l’affichage de l’heure et des minutes. Le rouage temps (premier barillet) est régulé par le tourbillon. Le rouage d’affichage est quant à lui régulé par un échappement particulier, qui vient chercher l’information horaire sur le rouage temps. Celui-ci est constitué d’une ancre libérant toutes les 25 secondes une dent de la roue d’ancre du rouage d’affichage. L’ancre est elle-même entraînée par une came liée au rouage temps.
Au moment où l’un des rouages arrive à la fin de la réserve de marche de son barillet, l’échappement interrompt la marche de son voisin.
Cette conception présente un intérêt important : énergétiquement, les rouages tourbillon et affichage sont indépendants, permettant ainsi d’éviter les perturbations, d’optimiser la réserve de marche et de conférer une précision idéale à la montre.

Christophe Claret X-TREM-1The challenge is bold and some might say a little crazy: How could someone possibly think about introducing a magnetic field – the arch enemy of horological mechanisms – into the heart of a watch? That is what purists are liable to say. And yet Christophe Claret has done just that by creating a system where two small steel spheres – hollowed to make them lighter – encased within two sapphire tubes placed to the right and left of the caseband, are controlled by precision magnetic fields generated by two miniature magnets moved by cables.
The cables are made from an extremely thin and strong woven silk thread more commonly seen in reparative surgery. The resistance of the thread has been tested in the Manufacture Claret on an accelerated-wear simulator corresponding to six years of operation. The spheres have no mechanical connection with the movement, with each one floating inside the two tubes and creating outstanding horological magic. “We developed this technology with the School of Business and Engineering Vaud (HEIG-VD) in Yverdon-les-Bains, and a team headed by Professor Besson,” explains Christophe Claret. “What’s more, the magnetic fields have been focused so that they have no effect whatsoever on the mechanisms – apart from the task assigned to them, which is to help display the time in a quite incredible and original way.”
The initial project, which was in fact very different from the one now being presented, was proposed by two Neuchâtel watchmakers, Frédéric Richard and Olivier Randin, to Christophe Claret – who decided to acquire the rights and patent.
The “floating” sphere display system of the X-TREM-1 is not the only technical feat involved. The entire construction and finishing of this timepiece meets the extreme demands systematically imposed by Christophe Claret. Ultra-light titanium was used for the three-dimensional curvex mainplate and the bridges.
Christophe Claret X-TREM-1A determination to enhance ergonomics and reduce volumes guided the designer in his choices. This is indeed a first for such a complex calibre, especially one made in titanium. The case is composed of titanium and white or red gold, or platinum, and produced in limited series of eight per model.
The flying tourbillon is fitted with double ceramic bearings to enhance its shock-resistance. It is inclined at a 30-degree angle in order to make it even more clearly visible to the wearer. The hand-wound watch draws its energy from two barrels – a necessity in this case, since they enable the use of a sophisticated display without disturbing the rate of the tourbillon, and thus the accuracy of the watch. The first barrel is reserved for the tourbillon, the second for the hours and minutes. The timing gear train (first barrel) is regulated by the tourbillon; while the display gear train is regulated by a special escapement which picks up the relevant information from the timing gear train.
The latter is composed of a lever that releases a tooth of the pallet-wheel of the display gear train every 25 seconds, which is is driven by a cam connected to the timing gear train. When one of the gear trains reaches the end of the power reserve of its respective barrel, the escapement interrupts the running of its neighbour.
This conception offers an important advantage in that the tourbillon and display gear trains are independent, thus avoiding disturbances, optimising power reserve and endowing the watch with excellent precision.

 

 

©logo
toute reproduction strictement interdite